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Le but de ce projet est de déterminer les indices utilisés par les humains pour attacher une valeur de confiance à des décisions perceptives visuelles. Par exemple, avant de traverser la route, j’ai non seulement besoin d’évaluer la position et la vitesse des voitures qui arrivent, mais j’ai aussi besoin d’évaluer la confiance dans ces jugements perceptifs. La confiance est la contre-partie psychologique de l’incertitude informationnelle : pour un observateur idéal, une large incertitude signifie une faible confiance. Nous sommes convaincu que confiance et performance ne sont en fait pas si fortement liées. Nous nous proposons d’aborder les questions suivantes :
- Est-ce que la confiance visuelle est toujours corrélée avec la performance visuelle ? Si ce n’est pas le cas, quels sont les indices utilisés pour déterminer la confiance visuelle ?
- Est-ce que la confiance visuelle peut être divisée en des composantes distinctes ? En particulier, peut-on distinguer une confiance globale qui est déterminée par le contexte et une confiance basée sur un objet qui est attachée à un stimulus visuel en particulier ?
- Quel est le lien entre basse confiance et l’initiation de l’apprentissage perceptif ? Est-ce qu’un apprentissage abrupte peut être contrôlé en manipulant de manière appropriée l’histoire passée des objets à apprendre ?
- Quelles sont les bases neuronales du calcul de la confiance visuelle ? En particulier, est-ce que les mêmes structures neuronales qui sont impliquées dans la mise-à-jour de la confiance sont identiques à celles impliquées dans la prise de décisions perceptives ?
- Avec quelle efficacité, relativement à un observateur idéal, sommes-nous capable de mettre à jour notre confiance visuelle ? Est-ce que la modélisation bayésienne est le cadre de travail approprié pour modéliser la mise-à-jour de la confiance visuelle ?